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dimanche 18 septembre 2011

14 - Interlude

bonjour ...

pour que vous sachiez que je ne vous oublie pas . . . voici cette vue impressionnante et atypique de l'Atlas . . .  première image de la prochaine série dédiée aux "étendages du Maroc" . . .

un hymne à la couleur, à la diversité, à l'ingéniosité . . . ici, on a mieux que le sèche-linge : on vit au SOLEIL toute l'année . . .

je m'absente quelques jours pour une intervention bénigne . . . je vous retrouve bientôt



Vue depuis le toit-terrasse d'une habitation dans la ville de Taliouine, dans le Sud Marocain, après Taroudant, sur la route de Ouarzazate.

Taliouine est la capitale du Safran dont la cueillette s'effectue en novembre . . . et c'est à Taliouine qu'on célèbre la Fête du Safran . . .
j'aurai l'occasion de vous raconter le déroulement du Festival du Safran . . . ses couleurs et ses concerts . . .

et au passage une petite pub pour l'auberge que je fréquente depuis 2 ans et qui mérite vaiment le détour ou la pause de quelques jours : l'Auberge du Safran à Taliouine . . . accueil chaleureux, délicieuse cuisine, musique berbère, récits et histoires du patron, aussi guide dans l'Atlas, etc . . .   Bonjour Mahmoud . . .

à plus tard . . .

dimanche 4 septembre 2011

13 - Cartes Postales, El Jadida, le port

Je vous envoie de bons baisers du port d'El Jadida tout coloré ...




El Jadida, ville tranquille . . . tu la traverses, paisible . . . elle s'active sur le port, et te repose dans ses avenues, dans ses ruelles . . .

aujourd'hui, on vient puiser toute son énergie dans les couleurs éclatantes d'une gamme illimitée en coloris . . .
moi, j'y vois très peu de jaune . . . cette nuance brillante étant dispensée par le soleil éclatant de novembre . . . et largement compensée par le blanc immaculé qui revêt tous les murs . . .

le bleu du ciel azur se confond avec celui des portes et fenêtres . . .

quant au rouge, éclatant lui aussi, n'a rien d'un vermillon et s'étale sur toutes les embarcations . . .

le vert, lui, est profond, comme pour atténuer un peu l'agressivité passive (ça se dit, ça ? . . . nan ? . . . pousse un peu ton imagination . . . ) de la gamme des coloris dominants . . .

quand je me pose (="pause") dans ce port . . . d'abord, faut y entrer ! . . . passage obligé par le service de sécurité douanière . . . quand tu expliques que t'es une passionnée (de toute façon, ça se voit, ça s'entend . . .) le douanier-gardien regarde son collègue, qui comprend aussitôt qu'il a à faire à un drôle d'oiseau ! . . .
je ne me contente pas de baisser ma vitre pour leur expliquer que le port de cette ville m'est familier . . . familier en images, familier en "musique", familier koi ! . . . je le connaissais avant même d'y être entrée . . .

là, c'est la 3ème fois que je viens m'y balader . . . je descends donc de voiture pour leur parler . . . ils me posent des questions, nous échangeons . . . et là, où, pour d'autres c'est "interdit" ou à peine "toléré", pour moi cela devient "autorisé", et même "invité" . . .  j'obtiens l'autorisation des autorités douanières du Royaume . . .
qu'ai-je donc qui émane de moi, dans ce pays, qui m'invite ainsi à tout partager ? ? ? . . .

plus loin, mon arrivée sur les quais du port, parmi les pêcheurs, est accueillie, là-aussi, avec une sorte de recul, au début . . . l'objectif de mon appareil photo dérange sans doute . . . puis, faut bien le dire ! . . . je suis une femme, qui se balade seule sur le port au milieu de travailleurs . . . dans cette société, ma présence devrait se situer ailleurs . . .

tout en insistant, je me fais toute petite pour qu'on ne me remarque pas . . . j'ai pas de mal pour ça, quand on me connaît ! . . . (sourire pour Toi, si tu me lis . . . ) . . .

maintenant, je vous précède dans ma visite guidée :

j'ai évité de photographier les bâtiments officiels comme la douane et un bâtiment qui ressemblait à un "cercle de pêcheurs" . . . pas besoin d'explications, n'est-ce pas ?

dirigeons-nous vers le quai, tout au bout . . .  vitesse limitée . . . je pose mon vélo . . . heuuuu . . .





moi à pieds, lui à vélo . . .



les mouettes nous accompagnent, c'est la fête ! . . .




là quelques étalages de poisson . . .  continuons . . 


quand j'arrive au bout du quai ... surprise !! : on m'interdit de photographier . . . respect ! . . . 

alors j'oriente mon objectif vers cet attroupement ... je n'ai pas compris vraiment s'ils attendaient le départ des bâteaux, le calage des filets, l'arrivée de la pêche . . . 

ce n'est pas un mystère : la prochaine fois je poserai des questions ! . . .

au vu des caisses multicolores posées derrière, sur le quai, j'imagine qu'ils attendent le déchargement des filets . . . 





je contourne le bâtiment et de loin . . . j'adore cette perspective . . .



quel que que soit le quai, on trouve toujours des hommes affairés . . . tous les ports du monde se ressemblent ! . . .













sur un autre quai, le remaillage des filets et la file d'attente pour la criée . . .



belle scène d'un travail laborieux . . .





cette image pourrait être considérée comme "trop fouillis" et "pas présentable" par les acharnés des canons de beauté photographique technique . . .

mais contrairement à tout jugement, moi je l'adore . . . 
si un jour, tu te promènes sur le port, regarde bien . . . observe bien . . . mais écoute, aussi . . . 
ce "fouillis" comme ils disent, correspond à la vie d'ici . . . le chant des cormorans, le caquètement des mouettes, les bruits de mâts et de l'accastillage, les hommes qui parlent sur le rivage . . . heu . . . c'était la rime . . . sur le quai, voulais-je préciser . . . tout ce bruit qui ne ressemble pas à une mélodie, mais qui est bien le reflet de la vraie vie d'ici, dans l'instant et dans le lieu . . . 

donc, si j'aime te présenter cette photo, c'est qu'elle est mon vécu et qu'elle a enchanté mes yeux et mes oreilles . . . les couleurs me font vibrer le coeur encore aujourd'hui . . .





une scène que j'ai adorée . . . la solidarité . . . 

est-ce que j'en fais une scène muette ou bien vais-je me permettre d'insister ? . . .
j'avais, l'année précédente, remarqué, à Essaouira une grande solidarité entre les gens qui travaillent à bord et ceux qui restent sur le quai . . . 

le marin, le matelot, le pêcheur embarque . . . sauf que là, c'est marée basse et le jeune saute du bord du quai . . . simultanément, l'autre matelot, sur le bord du quai opère la même manoeuvre . . . il saute aussi mais je vais le "capturer" dans le flou de l'objectif . . .



sur le quai l'homme au casque rouge dépose son paquet (c'était pareil, à Essaouira, l'an dernier . . . en 2007) . . . on les distingue "en vol" . . . ils ne vont pas rater le bateau, non ! . . .





l'homme resté à quai attend . . . que le casque rouge soit bien arrivé et, là . . . moi, j'adore ces mains tendues reliées par un sachet qui contient sans aucun doute le sandwich hallal, fait de galettes à la semoule et de keftas au cumin . . . ici, pas de ketchup ni de mayo chimiques . . .





sur cet autre bateau, l'homme s'affaire à retirer la couverture qui protège le moteur . . .




quant à ces deux marins, je les ai observés un moment . . . voir s'ils n'ont rien oublié . . .  le départ est imminent . . .

1.


2.


3. partez !




après les "petits" . . .  voici les "grands" . . .

j'ai aussi, longuement observé les "grands" . . . ceux qui ont eu le privilège de se faire photographier se prénomment Salim, Midou et Omar . . .  tout de gris vêtus et de bleu seulement . . .



les voici en plus grand, de dos, l'avant face à l'océan . . . prêts à affronter les vagues, tout simplement . . .

pfffff ! une autre question à poser la prochaine fois : quel pêche pratique-t-on avec ces bateaux-là ? . . .

la petite barque, derrière, a fait mon unanimité : seule et isolée . . . en quarantaine peut-être . . . toute différente des autres embarcations, je vais l'élire Petite Reine du Port d'El Jadida . . .



quand je les regarde, les contemple tout en entier, tu sais ce que je peux penser, hein . . . Toi, tu le sais que rien ne m'arrête . . . et qu'il suffirait de peu pour que j'embarque . . . ce soir, peut-être . . .

personne ne me le proposera, mais la prochaine fois . . .





honneur à la Petite Reine du Port d'El Jadida . . . 

toute seule entourée de grands . . . même pas peur !





celui-ci, un peu "ventru" mais beaucoup rouillé . . . je me demande s'il est encore en activité . . .
comme il me plaît, que ses couleurs chantent le soleil de l'été et les nuances dorées de la fin de journée, je me le gardais, en tout dernier, pour te le laisser apprécier . . .






Ces portes seront ma dernière photo du Port d'El Jadida . . . moi, je les trouve belles . . . peut-être parce que mon dernier regard sur le port s'est posé sur cette Lumière qui illuminait l'atmosphère . . . et faisait vibrer mon coeur, tout l'temps . . .




si tu la regardes bien, cette image, elle parle . . . ses boîtes aux lettres inachevées qui ne reçoivent plus de courrier, le montant des portes qu'on n'a pas nettoyé faute de temps pour parer au plus pressé, les 2 planches qui viennent raccommoder l'usure du bois bien entamé . . . la brouette bien garée prête pour la prochaine tournée . . . et ce blanc et ce bleu qui illuminent mon regard . . .
  
pour moi, ces 2 portes closes s'entrouvrent sur un demain, sur "à plus tard, je reviens". . . je suis certaine que si je les avais juste poussées, ces portes se seraient entre-baillées pour me laisser entrer . . . 


Epilogue . . . 

Sur la route de "mon Maroc de 2008", j'écoutais souvent, presqu'en boucle un CD que j'adore et que j'écoute encore  . . . I Muvrini . . .  

. . . ces portes, côte à côte, évoquent aujourd'hui cette musique, ces paroles . . . des confidences . . .   des nuits d'une enfance enfermée . . . le parfum de l'île et un petit garçon, sous le figuier, attendant le berger . . .





"Ne fermez pas la porte" chante-t-il . . .  "non, jamais" lui dis-je . . .






samedi 3 septembre 2011

12 - petit âne brun et sa belle geôlière . . .



Il était un petit âne à la patte entravée qui broutait tranquillement sur le bas côté  . . .
Regarde, accrochée à sa patte avant droite, la ficelle effilochée qui entrave sa marche . . .

La route . . . la nationale . . . RN 301 que j’adore et dont je parle tout le temps, sans ressembler à une autoroute est confortable, entretenue et agréable . . . même si les bas-côtés ne sont pas matérialisés, moi, ça me donne l’impression de me balader au bout du monde, là où on n’a pas besoin de barrière pour réguler le flux et concentrer les gens sur le même (droit) chemin . . .

Ici, je n’ai jamais vu les gens rouler à donf sous prétexte que la route est rectiligne . . . la magie du paysage t’incite à lever le pied même si la vitesse y est souvent limitée.

Donc sur cette RN 301 . . . je me balade en toute sérénité . . . je me suis arrêtée plus tôt pour quelques photos de paysage, mais là, ce petit âne m’interpelle . . . il me plaît !

Lui, de son côté, dans sa petite tête d’âne entravé, il pense quoi ?

Pfffff  . . . il pense comme moi : LIBERTE !! . . .

En plus, il voit arriver sur lui, cette voiture étrangère immatriculée AJT 13 . . . tu parles ! . . . du fond de sa tranquillité s’agitent des petits lutins qui lui serinent « viens, sors de ton pâturage . . .en face l’herbe est meilleure et sent bon ! viens ! » . . .
Et voilà mon petit âne qui décide de s’escaper . . .

Mais . . . le petit âne n’est pas seul ! . . . d’abord, elle m’apparaît de dos . . . et ce que je remarque en 1er . . . je te laisse deviner . . .




C’est son chapeau !! . . .
Je la trouve bien élégante ma bergère . . .si l’âne m’a plu, elle, aussi, elle me plaît . . .

Quand je commence à la photographier, j’esquisse un sourire et elle me fait un petit signe, que j’interprète comme « ouais . . .continue . . . »  . . .alors, tu me connais, je ne résiste pas au plaisir de photographier la scène . . .
J’ignore encore ce qui va se passer . . . en fait, il ne se passera rien de particulier si ce n’est une scène classique du monde entier . . .
Mais j’ai trouvé cette bergère tellement belle et son âne tellement joli que j’avais envie de les partager avec toi . . .



Regarde ! Regarde son œil . . . regarde son attitude . . .
Là, il est prêt à se prendre la poudre d’escampette et le voilà bien décidé . . . tu trouves pas ? . . . alors, le voilà qui avance à petits pas, discrètement . . . il dépasse la limite des 2 poteaux électriques et . . . hop ! sans un seul coup d’œil vers notre gardienne, il s’apprête à traverser . . .



Quand il traverse la route, c’est pas n’importe quelle chaussée! . . . c’est la 301, ma préférée . . .
Ma préférée sur la côte, car partout ailleurs, tu le verras, les routes ont quelque chose à raconter . . . 





Petit âne, . . . il lui faudra juste quelques enjambées pour passer de l’autre côté . . .




Ah ! Voici notre bergère . . . gardienne du troupeau . . . 2 vaches dans un grand champ bien verdurant . . . ho ! pardon !! . . . ça se dit pas « verdurant » . . . c’est pas « français », sans doute . . . mais moi, je trouve que « verdurer » c’est poétique et chantant, surtout . . . c’est coloré en Vert . . . le vert étant l’association du bleu et du jaune . . . de l’azur plein de soleil . . . pourquoi voudrais-tu que je supprime « verdurer » de mon vocabulaire alors que je ne vis qu’en notes de couleurs . . .

D’ailleurs, regarde-la, ma bergère . . . t’as vu son look et les couleurs de ses vêtements ? . . . t’as vu comme l’alchimie des notes colorées lui donne cet air gai ? . . .
Sauf que là . . . houlà-là . . . elle vient d"apercevoir le petit âne de l’autre côté . . . de l’autre côté du mur de pierres et maintenant de l’autre côté de la 301 . . . un autre côté séparé par une frontière qui s’appelle « ligne blanche » à ne pas dépasser . . . ça, au permis, tu perds au moins 3 points . . . !!! . . .
Sans compter que des lignes blanches, y’en a à toutes les frontières et que là, le petit âne, même entravé se passe de passeur pour franchir la ligne défendue . . . et atteindre ce qu’il croit être l’eldorado . . . la Liberté . . .




Quand elle s’en aperçoit . . . aïe, ouille . . .!!! la voilà qui pense tout haut, et à son pas décidé, je comprends que le petit âne est mal barré ! . . .




La voilà qui se bouge de derrière le muret et tout en pestant , elle emprunte le même chemin que petit âne brun . . . comme elle est énervée, et à ses risques et périls, elle traverse sans même regarder de chaque côté de la chaussée . . . en fait, il était inutile qu’elle tournât son visage vers moi, n’est-ce pas . . . même de dos, se lisent sa colère et son énervement . . . elle se cramponne au bâton, le tenant d’un bout et de l’autre de ses 2 mains, des fois que le bâton ne lui échappe et ne remplisse pas son rôle de punisseur . . .




A cette cadence, là voilà déjà de l’autre côté . . . aussi rapide que petit âne brun ! . . . et lui ne s’attend pas à  . . . ouais, en fait il s’y attend à recevoir des coups de bâton . . . car, regarde-le  . . . regarde-le, malgré sa patte entravée . . .




. . . il détale le petit âne sous le jet de quelques pierres . . . pauvre petit âne brun . . .



et moi, tellement peinée sur le bas-côté, je me retiens de photographier . . . le jet de pierre, tu le vois sur cette image . . . juste dans le feuillage des arbres qui ornent la gauche, une masse claire se détache du vert de l’arbre et l’on comprend, là, que la pierre l’atteindra . . . heu . . . nan ! peut-être pas, si je regarde mieux la trajectoire . . .

sans un mot d’accompagnement, petit âne brun comprendra qu’au jeu de la traversée, c’est pas lui qui décide et le voilà rapatrié dans son espace bien défini, réduit aux travaux forcés . . .

pour l’heure, nourris-toi, petit âne brun et même si, en si peu de temps, tu as goûté à si peu de liberté, c’est toujours ça d’enregistré pour . . . récidiver . . .




ma bergère, contente et toute rouge écarlate,  satisfaite d’avoir ramené le « troupeau » au bercail . . . elle tapote de sa baguette le bout de ses doigts




mais ses joues se gonflent . . . sa colère n’est pas tombée tant qu’elle n’aura pas soufflé . . .




Sans un regard . . .elle se pose sur les pierres de l’enclos et contente d’elle esquisse un sourire que je vais saisir  . . .

Voilà, je voulais juste te montrer ce joli petit âne et sa gardienne élégante . . .

à bientôt pour de nouveaux paysages et d'autres histoires . . . 


Pour le prochain message, je vous entraîne sur le Port coloré de El Jadida . . . barques rouges et filets fauves, portes bleues sur des murs blancs . . . des embarcations en veux-tu, en voilà . . . beaucoup de monde sur le quai . . . 


et si vous avez aimé ce passage, vous pouvez le mentionner en cochant une des cases ci-dessous, dans la rubrique "réactions" (j'aime, je partage, encore)
merci . . .

mercredi 10 août 2011

11 - Oualidia



nouvelle mise à jour le samedi 20 août ... Nouvelles photos

Bonsoir . . . le blog est maintenant visité par de nombreux pays, plus particulièrement le Maroc . . . 
je vous remercie tous. Allemagne, Belgique, Pays Bas, Danemark, Suisse, Etats Unis, Colombie, Tunisie, Maroc et France . . . n'hésitez pas à laisser un commentaire au bas de chaque article, en cliquant sur "commentaire" ... ils seront publiés ou resteront secrets, entre vous et moi, si vous le souhaitez et le précisez . . . 

je dispose de peu de temps en ce moment, pour  compléter le blog . . . mais je reviens bientôt avec de nouvelles images et  de nouveaux textes . . .  Merci de votre passage sur mes photos, et de votre lecture . . .

et pour ceux qui viennent de terminer le Ramadan, je vous souhaite une BONNE FETE de l'AID . . .  






là, j'ai envie de me poser . . . là, j'ai envie de vous montrer . . . et vous comprendrez . . .

j'ignore pourquoi sur certaines cartes, je lis "Oulidia" et sur le panneau "Loualidia" . . .
qui veut bien m'expliquer ? . . . vous pouvez laisser un commentaire au bas de cette page ? . . . Merci !!


Oualidia ? . . . sur la RN 301 juste avant El Jadida . . . à combien de kms ? . . . pfff ! . . . ici, au Maroc, on ne compte pas en Kms, on compte en temps ! ! !

alors ? . . . combien de temps ?

pfff . . . j'suis pas un bon exemple ! quand je descends le Maroc . . . et quand je le remonte aussi, . . . je pose derrière ma porte mes réveils, mes montres et tout autre accessoire susceptible de m'indiquer le temps qui passe . . .

quand je descends le Maroc, je me pose à chaque instant !

que je passe devant un souk . . . et je m'arrête ! . . .
que je commande une galette avec des keftas dedans . . . et je prends le temps de m'intéresser aux gens . . .
que je rentre dans un cyber pour rassurer les inquiets . . . et je parle avec le cybercafé complet . . .

alors, tu penses !, pour peu que le paysage s'y prête, pour peu que l'ambiance soit conviviale . . .  et me voilà installée pour savourer les moments, les embruns, les bonnes choses, les good vibes que l'on sait m'apporter  ou qu'on m'offre en signe de bienvenue . . .

quand on t'invite, tu ne dois pas refuser ! . . . et si j'ai un conseil à te donner . . . accepte l'invitation, mais n'oublie pas, à ton tour, de donner . . .

Rarement  j'ai connu plus beau partage que celui que j'ai pratiqué avec les gens de . . . l'autre côté de la méditerranée . . . et même quand je les rencontre ici : on se reconnaît ! . . .

Par 2 fois, je me suis posée à Oualidia . . . dans un hôtel-ostréiculture dont je parlerai plus bas . . . un bel accueil, des moments partagés . . . alors ? . . . ben, je vais te le montrer ! . . .

quand tu arrives, sur ton chemin : un portail, un compteur électrique . . .

un compteur comme t'en vois plus chez toi ! . . . et celui-là, l'est tellement beau que . . . ben, le voilà !

regarde ses couleurs . . . regarde sa rusticité . . . il est unique ? . . . nan ! pas du tout . . . mais, toi, descends dans ton jardin, ouvre le portail électronique qui, évidemment, est fermé à double-tour, avec alarme et code secret . . .  et sors dans ta rue bien goudronnée, avec des trottoirs sans fleur . . . et regarde ton compteur . . . blanc cassé ou gris, plat, sans la moindre inscription qui le personnalise, ton compteur il est sans vie ! . . . juste il comptabilise les watts d'heures pleines et creuses que tu paieras avec ta CB au code secret . . .

maintenant . . . regarde mon compteur ! ! . . . et après, je te montrerai mon portail . . .






un rose, un bleu, un rouille dont je m'inspirerais bien volontiers !

et maintenant que tu admires mon compteur "one electicité" number 27 . . . je te laisse patienter pour voir mon portail . . . quand ? . . .
j'sais pas . . . au Maroc, on n'a pas d'heure . . . au Maroc, on apprécie juste le temps qui passe, là, juste devant . . .

apprécie . . .

je reviens plus tard . . .


. . . pour moi, aujourd'hui, Oulidia, c'est l'Ostrea et son accueil en 2007 et 2008, c'est son directeur et son personnel, c'est le cadre, c'est la proximité de l'océan, c'est mon regard sur cette magnifique lagune . . . l'Ostrea ? . . . si je devais conseiller un endroit, un lieu paisible et magique au Maroc, ce serait celui-là (entre autres) . . .

mais si tu descends par la RN 301, juste au début de Oualidia, sur ta droite, tu trouveras un panneau qui t'indique cet hôtel . . . arrête-toi !

si j'y retourne, comme je le souhaite, comme je le prévois . . .  inch'Allah ! . . . je resterai à Oualidia quelques jours . . . parce que, la dernière fois, envoûtée par la magie de la lagune, j'ai "oublié" de visiter la ville . . . il faut dire qu' il pleuvait à torrent et que . . . je suis restée sur mon balcon à contempler l'endroit et j'ai apprécié la zénitude de la terrasse de l'hôtel face à l'océan . . .

voici donc, sans plus attendre, un portail sur le chemin de l'Ostréa . . . moi, j'adore !
mais si toi, tu préfères les chaînes, les cadenas et les serrures à code, je respecte aussi, pas vrai ? . . .
comme j'ai pas de mémoire, en tout cas, pas celle des chiffres, j'ai un penchant pour les portails à ciel ouvert . . . qui t'invitent à entrer dans la propriété pour t'offrir un thé . . . à la menthe de préférence, quand elle est fraîchement cueillie . . .
t'appelles ça un portail, toi ? . . .
moi, je dis que c'est une invitation au thé berbère !
t'as même pas besoin de chercher la clé ni de pousser la porte . . .




et maintenant pour te permettre d'imaginer le paysage, l'ambiance que je te prépare pour demain, je te montre juste la lagune . . . pour te faire rêver un peu . . .

tout au fond, derrière ce que tu crois être l'horizon, c'est l'océan ! . . .


à demain pour une suite en photos . . .


le lendemain ... enfin ... quelques jours après ...

Houlàààààà . . . me suis un peu attardée sur d'autres chemins et je n'ai pas eu le temps de venir continuer mon histoire de l'Ostréa . . .
alors, pour patienter encore un peu, je te propose cette photo, vue dominante sur la lagune et l'océan, telle que tu peux l'admirer quand tu empruntes le chemin qui mène à l'Ostréa . . .

tout à droite, tu peux voir le passage qui mène direct à l'océan, c'est là que se cassent les vagues, par gros temps . . .

j'ai eu le bonheur de me balader sur ce bras et d'accoster sur la lagune . . . étrange et magique sensation .  . . tu vis dans un "autre monde", de manière irréelle entre terre et océan . . .
au 1er plan, un hôtel . . . que je te montrerai, de face, prochainement, vu de la lagune, justement . . .



et le même vu de la lagune :




en remontant, . . . ce paysage est superbe !! non ??? . . .










je reviendrai sans aucun doute à Oualidia, je vous en parlerai encore et vous montrerai d'autres images . . .


le look de ce bel oiseau blanc me suggère qu'il a dû passer la nuit à attendre sur la berge . . . t'as vu dans quel état il est, le pôvre ? . . .

il guète les pêcheurs qui bientôt vont retirer les filets . . .






et au petit matin, aussi échevelée que ce pauvre oiseau blanc, de la terrasse de ma chambre, 
j'observe la levée des filets . . .


j'aime le passage tranquille de la barque . . .














je vous laisse apprécier la tranquillité matinale et vous donne rendez-vous pour une nouvelle histoire . . .  de l'élégante bergère au petit âne récalcitrant . . .